I’ve checked out those caterpillars as well – nasty things – people have died as well..and they seem to be a big problem in france…
Attention : chenilles de mauvais poil…
A Seloncourt, les chenilles urticantes en font voir de toutes les couleurs aux riverains de la rue Neuve. Lasse de subir leurs attaques, une Seloncourtoise a porté l’affaire en justice. ELLE TIENT DANS la main mais il n’est pas conseillé de l’effleurer du bout des doigts.
Pas du genre conviviale, la demoiselle poilue baptisée chenille processionnaire (en raison de son déplacement en procession) n’est la copine ni de l’homme, ni des arbres, auxquels elle cause certains désagréments. A Seloncourt, on en sait quelque chose… C’est en 1996, que l’Office national des forêts constate une prolifération de chenilles processionnaires dans certains cantons forestiers du Pays de Montbéliard. « Il est probable qu’elles se manifestent à nouveau ce printemps et cet été », indique t-on à l’ONF. Les bêtes à poil velu colonisent exclusivement les chênes et s’offrent des banquets pantagruéliques en dévorant leurs feuilles. Les malheurs de certains riverains de la rue Neuve, un quartier tranquille planté sur les hauteurs de la cité seloncourtoise, ont commencé au printemps dernier quand l’envahisseur s’est mis à table dans quatorze chênes, situé sur une propriété privée, formant un rideau au bord d’une corniche calcaire. Le pavillon de Jocelyne Thievent se trouve a une quinzaine de mètres des chênes infestés. Jusqu’au printemps 96, elle n’avait jamais entendu parler des chenilles processionnaires. Du moins, jusqu’au jour où son chien, un braque allemand de onze ans, est mort des suites d’un oedème pulmonaire, conséquence, affirme Mme Thievent, d’une allergie aux chenilles. Dans le même temps, Mme Thievent doit se faire soigner pour de vives démangeaisons suivies de crises d’urticaire et de troubles respiratoires. Le médecin conclut également à une allergie aux processionnaires du chêne. Que faire ?
L’ENVAHISSEUR RÉSISTE
Couper les chênes pour inviter les bestioles à poil urticant à aller se faire voir ailleurs ? « Pas les couper. Simplement les traiter », répond Jocelyne Thievent qui, après avoir tiré la sonnette d’alarme auprès de la propriétaire des chênes comme de nombreuses institutions (ONF, mairie, préfecture, service d’hygiène) a fini par porter l’affaire en justice. « Je n’ai pas porté plainte par gaieté de coeur, mais personne ne semble vouloir régler ce problème qui m’empoisonne la vie et la santé. Si toute une ville, voire un quartier, subissait les désagréments causés par ces chenilles, peut-être que la question serait rapidement réglée », dit-elle, un brin désabusée. En février dernier, Jocelyne Thievent a porté l’affaire devant le juge des référés auprès du tribunal de Montbéliard. Elle demande à la propriétaire des chênes, Jacqueline Coulon, de traiter les arbres d’une part, réclame 20 000 F de dommages et intérêts d’autre part. Pas plus tard que mercredi, le juge des référés a rendu sa décision et rejeté la demande de Jocelyne Thievent. A vrai dire, l’affaire n’est pas simple. Déjà parce que la faune sauvage, par principe, n’appartient à personne et qu’il est difficile de rendre responsable la propriétaire des chênes de leur colonisation par les intrus poilus. Ensuite, parce qu’en aucun cas, la lutte contre les chenilles ne permet d’éviter de nouvelles pullulations. C’est que l’envahisseur fait de la résistance. Tout au plus, un traitement permettra t-il d’éliminer momentanément les chenilles mais elles reviendront. « Du reste, le traitement est d’autant plus difficile qu’il est nécessaire de bien connaître le cycle biologique de l’insecte pour agir au bon moment lorsque les chenilles sont encore jeunes. Dans le cas d’espèce, se pose un autre problème, celui de l’intervention en raison de l’accès difficile du site et de la hauteur des chênes », remarque Patrice Maurel, chef du groupe technique de l’ONF à Montbéliard. D’après lui, il faut laisser faire la nature, laquelle ne devrait pas tarder à enclencher le processus autorégulateur. L’invasion de ce ravageur forestier dure, en général, deux à trois ans mais peut se renouveler tous les huit à dix ans en fonction des conditions climatiques.« Il y a fort à parier que l’an prochain, nous en soyons débarrassés, assure Patrice Maurel. En tout cas, il ne faut pas dramatiser». Peut-être facile à dire quand les poils de la vilaine chenille ne viennent pas vous titiller l’épiderme.
La chenille processionnaire : des crises d’urticaires et des difficultés respiratoires.
This is definitely a real situation. As mistfairy said the authorisation has been revoked, there was a lot of opposition anyway according to the article below. Given the listof medical symptoms listed below, the caterpillars are indeed nasty creatures.
i hope everyone gets out OK and there are not too many casualties.
i am off to bed now (building up energy for the weekend) and hope I do not get nightmares about these creepy crawlies! I am glad we do not get these in Great Britain.
Le Teknival du 1er mai empêché par des chenilles urticantes Fri April 29, 2005 10:44 PM CEST
PARIS (Reuters) – Les accès au Teknival de Marigny-le-Grand (Marne), le festival de musique techno où sont attendus 100.000 personnes pour le week-end du 1er mai, ont été bloqués vendredi soir sur décision préfectorale en raison d’une invasion de chenilles urticantes.“Je crains que si l’accès sur le site restait autorisé, demain nous aurions des milliers de personnes” atteintes d’allergie, a précisé le préfet de la Marne, Dominique Dubois, sur France Info.
“Nous serions dans l’incapacité de traiter ce problème sanitaire qui peut se traduire en plus, s’il y a des problèmes d’alcool ou de produits stupéfiants, par des risques vitaux, en tout cas des risques d’urticaire géant, de crise d’asthme, de lésion oculaire.”
C’est sur cette ancienne base militaire de l’Otan que s’était déroulé en mai 2003 le premier Teknival légal, qui avait rassemblé en trois jours 45.000 personnes.
Plusieurs associations de protection de l’environnement ont protesté contre la tenue du Teknival sur un site distingué par l’initiative européenne “Natura 2000” et considéré comme “l’un des plus exceptionnels de Champagne-Ardennes”, selon l’association écologique Cap 21.
Plusieurs associations avaient déposé jeudi un recours en référé contre l’autorisation préfectorale donnée à l’organisation de ce Teknival. Le tribunal administratif de Chalons-en-Champagne a suspendu vendredi soir l’autorisation verbale du préfet, mais la décision est de pure forme.
